RESSOURCES

RESSOURCES

A QUOI SERT UNE FORMATION EN MEDIA TRAINING ?

Les formations en media training existent depuis des années. Au départ, destinées aux hommes politiques avec l’apparition des images télévisées, elles concernent désormais les sportifs, les entrepreneurs, les cadres, les managers.

 

1

2

3

Cet exercice désigne l’entrainement par un professionnel, journaliste

ou ancien journaliste le plus souvent, à destination de managers, de dirigeants d’organisation qui doivent être confrontés aux journalistes. Que ce soit dans le cadre d’une conférence de presse, pour préparer une interview filmée ou d’un article de fond en presse écrite, la plupart redoute cet exercice. La posture et la communication non verbale sont aussi importantes que la prise de parole.

Malgré des contacts de plus en plus fréquents avec des medias, media sociaux, blogs, web TV, podcasts spécialisés, peu de gens y sont formés. Ni les écoles de commerce, ni les écoles d’ingénieurs, encore moins les universités ne forment à la gestion du stress dans la prise de parole en public ou aux journalistes. Quelques écoles supérieures comme Sciences Po, le CFJ ou des écoles d’éloquence en proposent mais le plus souvent ce sont des cabinets de conseil privés ou des entreprises de formation qui proposent du coaching de dirigeants.

Même les hauts dirigeants redoutent l’exercice de l’interview

Plusieurs raisons compréhensibles à ces appréhensions. D’abord le manque d’entrainement à formuler des réponses courtes, des mots simples et à utiliser le langage non verbal. Dans les grandes écoles à la française, l’enseignement descendant n’est pas propice au développement du charisme ni au « moove your body » !

On se sent exposé, vulnérable et jugé surtout si l’exercice est filmé; avec en prime la peur du ridicule ou de déplaire à sa direction générale. Même des cadres de haut niveau, issus des meilleures écoles de commerce, centraliens, polytechniciens, hautes fonctions militaires redoutent d’être interviewés.

Media training

Comprendre les besoins du journaliste

Répondre à une interview n’a rien à voir avec conduire une réunion de travail ou faire un discours pour un lancement de produit. Le journaliste impose ses règles, alors autant les connaître pour survivre à cette entrevue. Mais il a aussi ses propres contraintes de délai, de forme, d’angle éditorial.

Se faire accompagner par un journaliste professionnel donne confiance. Il met au service de son interlocuteur une formation sur mesure où il explique les besoins et les contraintes liés à son métier. Pour le « media trainé », ces séances permettent de mieux cerner les points essentiels à délivrer pour que l’interview soit une source d’opportunité business, de notoriété voire de plaisir.

Pour bien comprendre les bénéfices d’un media training, sachant que le journaliste ne gardera pas plus de 20% de vos propos, il est crucial de préparer ce qu’on souhaite faire passer au public. Ne voyez pas le journaliste comme un humain en face à vous mais comme une courroie de transmission entre vous et le reste du monde.

Aveuglés par le quotidien et l’habitude de leur fonction, le langage des cadres est parfois totalement hermétique dans leur stratégie digitale et leur communication globale. Si optimiser les synergies, et digitaliser le process pour augmenter son ROI n’a de sens qu’au service de son étage : oust ! bye bye ! On ne répond pas à une interview pour satisfaire son boss ou séduire sa directrice communication, mais pour être convaincant et avoir une communication efficace.

Evitez le jargon professionnel, les chiffres en pagaille ou un lexique trop pointu qui risquent de desservir le message essentiel A travers une interview, c’est aussi les valeurs et les facteurs différenciants de l’entreprise ou de l’organisation qui doivent apparaître.

Respecter le champ lexical ou le « wording » de son entreprise, soigneusement contrôlé par le service de communication interne c’est bien. Savoir rendre vivante une anecdote, donner des exemples, faire des comparaisons c’est mieux!

Parfois, les cadres à l’expertise très pointue ont du mal à vulgariser. Ils rendent l’interview éprouvante pour le journaliste qui devra se débrouiller pour comprendre des séries d’acronymes, de sigles ou de termes techniques. Dans le jargon, on appelle ça de « l’enfumage ». Utile pour avoir l’air savant et important dans les dîners en ville, l’enfumeur est la plaie de tout journaliste pressé d’avoir des réponses claires avec peu de mots. Cette tendance à rendre incompréhensible un propos pour se sentir important est à l’opposé des aptitudes du « bon client » des journalistes.

Autre inquiétude, faire face à des questions gênantes, gérer son stress face aux pièges tendus par le perfide et mesquin journaleux. Curieusement, sont parfois jugées « pièges » des questions de bon sens, que la grande majorité du public, des lecteurs, de l’audience va se poser. Anticiper sur ses réponses face aux media pour éviter la gestion de crise.

Naturellement, si un groupe vient de licencier 600 personnes, le cadre dirigeant, porte-parole de son entreprise sera sollicité sur ce sujet qui intéresse « tout le monde ». Mieux vaut donc préparer sa réponse plutôt qu’être pris de court ou opposer un refus catégorique.

Le media training pour monter en compétences

Améliorer votre interview en quelques séances, accompagné par un bon professionnel pour devenir un bon client des media. En plus, la méthodologie d’un media training efficace peut être très utile pour être convaincant lors d’une prise de parole en public. 

Faire court,  raconter une histoire, faire passer son message sont au cœur de la communication professionnelle des grands leaders. Le media training peut être utile pour monter en compétence au sein de son entreprise et rassurer sa direction sur sa capacité à porter la parole du groupe. Si vous êtes réservés, timides ou introvertis, sachez que comme pour le sport, tout est dans l’entrainement et la préparation mentale.